Qui Nous Sommes
Notre mission
La volonté des deux syndicats fondateurs d’Unifor était de se doter d’une nouvelle approche syndicale. Notre organisation s’est ainsi engagée à créer un syndicat fort qui se consacre à assurer des milieux de travail sécuritaires, à protéger les emplois, les salaires et les avantages sociaux qui permettent un niveau de vie décent ainsi que le respect et la dignité au travail.
Mais le syndicat Unifor est aussi engagé à participer activement aux processus politiques dans nos communautés. Nous nous associons ainsi avec celles et ceux qui travaillent à rendre la société québécoise et canadienne plus juste et équitable. Dans toutes les régions, nous établissons des liens avec les citoyennes et citoyens, les organisations et les communautés pour nous assurer que tous les gens actifs aient accès à la protection et aux avantages de notre syndicat.
Le syndicat Unifor est un syndicat pancanadien composé de plus de 310 000 membres à travers le pays. Au Québec, il compte près de 55 000 membres et est affilié à la plus grande centrale syndicale, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Tant au Québec qu’au Canada, Unifor est le plus important syndicat dans le secteur privé. Unifor compte aussi des bureaux dans toutes les régions du Québec.
L’Histoire
Histoire d’Unifor
Unifor a été officiellement formé le 31 août 2013 lors de son congrès de fondation à Toronto. Cette journée a souligné l’union du syndicat des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA) et du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP), deux des plus grands syndicats au Canada ayant une grande influence.
Depuis des dizaines d’années, le nombre de membres des syndicats (en pourcentage de l’emploi total) est en constante régression, notamment dans le secteur privé. En parallèle à ce déclin du taux de syndicalisation, on constate une hausse marquée de l’inégalité des revenus, des menaces accrues à la sécurité de la retraite, un taux de chômage et un sous-emploi chronique (en particulier chez les jeunes), ainsi qu’une hausse notable des formes de travail précaire et incertain, notamment chez les nouveaux arrivants. Le déclin de l’influence des syndicats coïncide avec la montée de politiques favorisant les entreprises dans les années 1980, y compris des réductions d’impôt, la déréglementation du marché du travail et des accords de libre-échange dirigés par le milieu des affaires.
Unifor se veut une réponse audacieuse à la question : Comment les syndicats répondent-ils à l’évolution de l’économie et à ces nouveaux défis ?
Son grand nombre de membres diversifiés (présent dans pratiquement tous les secteurs de l’économie) fait d’Unifor l’une des voix les plus représentatives de notre économie nationale. Sa structure organisationnelle représentative et ses formes novatrices d’adhésion lui permettent de mieux aborder les questions économiques et politiques régionales au nom des travailleuses et travailleurs. Son mandat principal – être un syndicat efficace bâti par ses membres et profondément ancré dans la collectivité – fait en sorte que le travail d’Unifor touche la vie quotidienne des familles québécoises et canadiennes.
Dès sa conception, Unifor est devenu une source d’optimisme et d’inspiration rendant possible un avenir plus équitable et sûr pour les travailleuses et travailleurs. Il fait aussi la démonstration que les syndicats peuvent s’adapter lorsque les temps changent et demeurer une voix pertinente au sein de notre société pour défendre les principes de justice sociale.
À l’origine
Les deux syndicats fondateurs d’Unifor sont des organisations qui partageaient de nombreuses caractéristiques communes, à savoir des syndicats :
- pancanadiens ayant acquis leur autonomie dans les années 70 et 80 vis-à-vis de syndicats internationaux ;
- oeuvrant principalement dans le secteur privé ;
- reposant sur des structures similaires basées sur les règles de la démocratie ;
- aux cultures semblables et dont la combativité a été mainte fois démontrée ;
- affiliés à la même centrale syndicale, la FTQ ;
- avec une longue histoire d’engagement et de militantisme envers les communautés ;
bref des syndicats puissants et bien ancrés dans la société québécoise.
Les TCA
Si, comme leur nom l’indique, les TCA étaient avant tout un syndicat qui représentait les travailleurs et travailleuses de l’industrie automobile, ce n’était plus le cas au moment de la création d’Unifor. En effet, ce syndicat était l’un des plus importants du secteur privé et comptait 20 000 membres au Québec provenant majoritairement des secteurs de l’aérospatiale, de l’aluminerie et du transport.
Le SCEP
Le SCEP était issu d’une fusion de trois syndicats : le Syndicat des travailleurs et travailleuses en communication et en électricité du Canada (STCC), le Syndicat des travailleurs de l’énergie et de la chimie (STEC) et du Syndicat canadien des travailleurs du papier (SCTP). Au moment de la fondation d’Unifor, le SCEP-Québec, qui représentait plus de 30 000 membres oeuvrant principalement dans les secteurs des télécommunications, des médias, de l’énergie, du papier et de la transformation du bois, était également l’un des plus importants du secteur privé.